Les reproches de Swissmetal sont inconsistants

Communiqué de Unia

Unia maintient que la grève a éclaté après que l’accord conclu en novembre 2004 sous l’égide du Gouvernement bernois entre la représentation des travailleurs et le conseil d’administration de Swissmetal a été rompu par la direction de Swissmetal. Le syndicat n’était pas partie prenante à la décision d’entrer en grève mais a soutenu ses syndiqués de Reconvilier, afin de trouver rapidement une solution pour ouvrir des négociations.

Suite à la décision prise par le personnel de Swissmetal d’entamer la grève à Reconvilier le 25 janvier 2006, Unia s’est engagé avec toute son énergie pour amener les parties à s’asseoir ensemble autour d’une table pour trouver une issue au conflit par la voie de la négociation.

Unia a ainsi rapidement pris l’initiative de convaincre Joseph Deiss à s’engager dans un processus de médiation dans ce conflit. Le Conseiller fédéral Joseph Deiss a par la suite nommé [Rolf Bloch en tant que médiateur et Unia a pris part à la médiation de manière constructive. Unia a ainsi du début à la fin et complètement répondu à son devoir d’intervention en cas de conflit qui est inscrit dans la convention collective de travail.

L’entreprise Swissmetal a, de son côté, été responsable pendant la phase de négociation du prolongement de la grève. Au lieu prêter main forte pour trouver une solution par la négociation, elles a aligné les provocations les unes derrières les autres, comme par exemple le licenciement séance tenante de 112 travailleurs en février et le licenciement immédiat de tous les cadres. Ces mauvaises décisions sont aussi à l’origine des problèmes qui perdurent depuis des mois chez Swissmetal, dont l’incapacité de reprendre la production dans un cadre normal.


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