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Le beurre et l’argent du beurreEditorial de Philippe Oudot
Or, il n’en est rien. Alerté par les commissions et l’association Nouvelle Boillat, l’Office de la surveillance des fondations du canton de Berne (OASSF) met en effet son holà. Tout d’abord, les statuts sont clairs: les destinataires de cette fondation patronale sont les employés et retraités de l’usine Boillat. Punkt schluss. Pas question d’élargir le cercle des bénéficiaires. Ensuite, et de manière générale, un plan social est de la responsabilité de l’entreprise qui le conclut. C’est donc à elle d’en assurer le financement. L’OASSF a ainsi écrit au conseil de fondation pour lui rappeler ses devoirs. Il l’a aussi prié de l’informer en détail sur les mesures envisagées en l’invitant fermement à ne rien entreprendre avant que la situation soit clarifiée. Swissmetal, qui pensait avoir le beurre et l’argent du beurre, s’était félicité d’avoir pu boucler un plan social qui, sans être particulièrement généreux, pouvait tout de même être qualifié d’assez bon. De quoi redorer quelque peu son blason pour le moins terni. Mais maintenant que le lièvre est levé, reste à savoir si le groupe sera capable de tenir ses engagements. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Article lié :
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Actualisé le 21.10.07 par webmaster
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