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Les choix stratégiques de Swissmetal relèvent de la pure incompétenceL'Association Nouvelle Boillat remonte au créneau avant une vague de licenciements
La grande presse à Dornach est une aberration technique De plus, les quantités pressées sur le site soleurois ne sont que de petits lots, d’où de nombreux changements d'outils et des mises en train fréquentes. Pendant ce temps, la machine ne fonctionne pas. Ce qui ne serait pas le cas à Reconvilier où les lots concernent plusieurs tonnes. Le gain financier envisagé à Dornach est donc quasiment nul alors qu'une presse «universelle» à la Boillat permettrait d'offrir plus de puissance, de minimiser les opérations nécessaires pour atteindre les dimensions et les caractéristiques finales et, par conséquent, de diminuer les frais d'exploitation et d'investissements. En outre, la grande presse sera utilisée à 80% pour des produits Boillat. «Concentrer les presses est une mauvaise solution industrielle à un faux problème économique. En réalité, la synergie sera négative», poursuit l'association. Elle suggère l'installation d'une nouvelle presse à Reconvilier, adaptée à sa production et à son évolution, et la modernisation d'une des presses de Dornach pour ce qui y est fabriqué. Comparer les productivités relève de la mauvaise foi Pour Swissmetal, «la productivité de la fonderie vétuste de Dornach serait supérieure à celle moderne de Reconvilier». Selon l'ANB, une telle affirmation révèle à nouveau l'incompétence et la mauvaise foi de Martin Hellweg et de ceux qui l'écoutent. Pour prétendre cela, ils divisent simplement des tonnes par un nombre de personnes, sans prendre en compte la diversité et la complexité des alliages coulés à la Boillat. «Une telle ineptie a bien sûr des conséquences: les ébauches fournies à Reconvilier par Dornach entraînent une baisse de productivité, une augmentation des retours de commandes et une désaffection croissante des clients», constate l'association dans son véritable réquisitoire. Elle n'hésite pas à parler de paranoïa à propos du directeur de Swissmetal: «Le CEO n'a jamais admis que les seuls points forts du groupe étaient à Reconvilier et qu'au lieu de les détruire, il fallait les utiliser, les valoriser et les renforcer… Une telle succession d'aberrations, un tel entêtement dans l'erreur et l'incohérence, un tel acharnement unilatéral relèvent manifestement d'une intention de nuire à Boillat… C'est à cause de son incompétence et de cette paranoïa aveugle des autocrates que le CEO conduit vers les récifs le radeau Swissmetal», conclut l'ANB. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Sur le même sujet :
Actualisé le 21.10.07 par webmaster
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