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Swissmetal Dornach | Accident de travail mortelUn drame qui pourrait aussi se passer à Reconvilier
La nouvelle de cet accident mortel relance à nouveau la question des problèmes de sécurité. Que ce soit à Dornach ou à Reconvilier. En effet, du fait du licenciement des 21 cadres de la Boillat, les responsables de la sécurité à Reconvilier ont été écartés, et remplacés par un encadrement venu de Dornach. Cela signifie que ces gens ne peuvent pas être à la fois au four et au moulin - en même temps sur les sites de Dornach et de Reconvilier, si bien qu'il y a forcément des carences sur le plan de la sécurité. D'ailleurs, relève A. B. (nom connu de la rédaction), collaborateur de la Boillat, «c'est un point essentiel que nous avions mis en évidence lorsque nous avons repris le travail après la grève. Mais la direction ne nous a pas écoutés. Et aujourd'hui, il est clair que l'application des consignes de sécurité n'est plus correctement surveillée». De surcroît, poursuit-il, les manques au niveau de l'entretien et de la maintenance des installations, ainsi que l'atmosphère de travail pesante qui règne dans les ateliers en raison des pressions exercées sur le personnel sont autant d'éléments qui péjorent la sécurité. Cette semaine, un employé de la Boillat a d'ailleurs eu un doigt écrasé dans une machine. Pour A. B., la sécurité est une chose trop sérieuse pour que Swissmetal la prenne à la légère. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Sur le même sujet
Actualisé le 12.12.06 par webmaster
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