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Salutaires hedge fundsEditorial
Relativement épargnée jusqu'à il y a peu, la Suisse les fréquente désormais quotidiennement. Ces jours-ci, c'est au tour d'Ascom de subir les foudres des Autrichiens de Victory, connus pour leurs éclats l'an passé dans un autre groupe suisse, Unaxis. Ces fonds peuvent exercer une réelle violence sociale en bouleversant non seulement des dirigeants parfois trop bien rémunérés, mais aussi des employés impuissants. Le raid sur Swissmetal n'a pas montré autre chose. Ce n'est pas acceptable. En revanche, en s'engageant financièrement, ils contraignent les patrons à avoir un projet fort, créateur de valeur, qui seul peut garantir les emplois à terme. Ces hedge funds profitent aussi des sociétés à l'actionnariat dispersé et peu concerné. Majoritaire chez lui, André Kudelski, malmené en Bourse il y a une année encore, leur a résisté. Confiant dans sa stratégie, il confirmait la semaine dernière la solidité de son groupe, et finissait de convaincre les investisseurs. Peu de travaux rigoureux existent pour tirer un bilan objectif de l'activisme des hedge funds. Les premiers résultats montrent cependant que cette finance se révèle plutôt salutaire. Les grands actionnaires suisses, caisses de pension en tête, devraient s'y intéresser, aussi pour en pacifier les méthodes. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Liens
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Actualisé le 21.02.07 par webmaster
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