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Toute petite lueur d'espoir à l'horizon
Mais qu'importent finalement les raisons. L'essentiel, c'est que le rendez-vous de lundi prochain constitue «l'ébauche de l'amorce du début d'une tentative de dialogue». C'est d'autant plus remarquable qu'aucune condition préalable n'a été posée. C'est donc un premier pas qu'il faut saluer, tant il est vrai que le blocage des fronts laissait craindre le pire, et cela à court terme. Reste qu'il ne faudrait pas non plus verser dans l'optimisme béat. Si elle a le mérite d'exister, la rencontre de lundi n'en sera pas moins extrêmement délicate. En effet, écouter les arguments de chacun est une chose. Mais définir ce qui devra figurer sur la table des négociations est une tout autre paire de manches. Et force est de constater que les positions des uns et des autres sont si opposées qu'il ne faut pas s'attendre à un miracle. Pour tenter de concilier l'inconciliable, la direction et le conseil d'administration, d'une part, et les grévistes de l'autre, vont devoir trouver un médiateur. Et après les propos extrêmement durs de Swissmetal contre le pouvoir politique qui, l'an dernier, avait permis de renouer le dialogue, il faudra que ce soit un médiateur industriel. Et celui-ci devra être particulièrement habile pour réussir la quadrature du cercle. Aujourd'hui, la direction a fait un premier pas. C'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Avec le conseil d'administration, elle doit encore mettre de l'eau dans son vin pour convaincre les grévistes de reprendre le travail. Même sous conditions. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles
Actualisé le 19.11.06 par webmaster
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