Les témoignages

Un petit mot, une attention aux employés de la Boillat ?

Cette partie regroupe quelques témoignages marquants, lus à gauche ou a droite de la grande toile (* source : blog de Karl)

Si vous pensez qu'un témoignage devrait figurer ci-dessous, faites-le moi parvenir à jurabernois@yahoo.fr

Anonyme, 24.02.06 à 3h41 *

Je suis une simple ménagère qui a élevé une belle famille, les aléas de la vie ne m'ont pas permis de faire des études, j'ai donné le meilleur de moi-même pour ma région, je me sens proche de ces ouvriers, de ces cadres, de leur famille, si des gens instruits et ayant plus de pouvoir que moi lisent ce message je voudrais qu'il agissent en se disant qu'ils le font pour toutes les personnes comme moi, qui se sentent tristement impuissantes face à Monsieur Martin Hellweg et son conseil d'administration.

Si par hasard un des membres de la direction de Swissmetal lit ce blog je voudrais lui dire en toute sincèrité : avant de voter une décision demande toi si c'est vraiment ce que ton coeur te dicte.
On peut tricher vis a vis des autres mais vis à vis de soi on ne le peut jamais ...

je ne désire faire de mal à personne mais simplement donner une chance à chacun d'agir pour le bien des autres.
Bon courage aux uns et aux autres !

Dos formatted, 24.02.06 à 19h39 *

Il y a des remarques concernant les enseignants du Jura bernois, absents du site de soutien. Pour ma part, j'y ai vu pas mal d'enseignants, de profs, de commerciaux, de personnes du social et d'ouvriers et des fonctionnaires. En bref, un large spectre de personnes d'intérêt différent.

Où sont les entrepreneurs et les décideurs économiques? c'est eux qui permettront à la Boillat de sortir de griffes de Martinator.

Où sont les politiciens influents qui aideront à infléchir le cadre légal de notre pays dans un sens plus respectable de l'être humain.

Alors, messieurs, dames, si vous croyez que la justice sociale est possible dans un régime libéral, montrez-le et soutenez cette cause! Ayez courage de mettre votre griffe sur la liste!

J'ai peut-être manqué des noms. faut dire qu'on est à 5600 personnes. Pardon si un courageux a osé se lancer dans la liste

Carolix, 24.02.06 à 10h21 *

[...]

J'ai signé la déclaration, me suis procurée un bulletin de versement de la commune pour une petite contribution, fais quelques passages aux usines, comme tant d'autres personnes.
Que puis-je faire de plus ? Et pourtant, j'aimerais tellement pouvoir faire plus et plus encore.

La Boillat c'est mon enfance de par mon père (qui ne rentrait pas tjs rentré à l'heure à cause de ceci, cela à la Boillat...). Combien de fois en avons-nous entendu parler à table, et aujourd'hui nous en parlons tous les jours. Hélas les couacs d'il y a 20-30 ans me semblent aujourd'hui bien futiles face à la situation actuelle. La Boillat c'est aussi 150 ans d'existence à travers tous les employé(e)s et leurs familles. Non !!! Je ne puis imaginer ... Il faut continuer de lutter, de croire qu'il y a une justice pour les Vrais, ceux de la BOILLAT !!!

Je vous tiens les pouces, en pensées avec vous.
Allez courage courage

Fred, 26.02.06 à 22h39 *

Sacré week-end, je suis attéré par tant de souffrances, je travaille depuis 13 ans dans le domaine social, la souffrance je la côtoie au quotidien, des problématiques individuelles que génère une société de production inhumaine et inconsciente d'aujourd'hui, des gens qui courrent, et d'autres qui sont sur le bord de la route, stoppés, et bientôt plus rien entre ces deux extrêmes...

De voir qu'un seul bonhomme peut à lui seul générer tant de souffrances, et qu'il n'en est pas à son coup d'essai me pose bien des questions et me donne la nausée...
Je voudrais vous dire courage, chèrs(es) ouvriers(ères) de la Boillat, je ne sait vraiement pas quoi dire d'autre, moi je fuis dans l'activisme de la cause pour ne pas regarder ce qui fait trop mal à voir...

A chacun sa fuite, je vous souhaite à tous bien des choses positives, ce week-end j'ai appris à mieux connaître 3 d'entre vous, ouvriers, je vous dis merci, je sais que vous lisez le blog et que vous avez peur à cause des fautes d'orthographe, mais je voulais vous dire qu'on s'en tape des fautes d'ortographe, et comme je vous l'ai dit, ce ne sont pas des fautes mais des erreures (comprend qui peut, je veut pas développer).

Vous pouvez vous en sortir, vous pouvez vous battre avec des armes qu'Hellweg n'as pas, la beauté de vos coeurs et votre intelligence émotionnelle, bien des gens écrivent sans fautes (et c'est loin d'être mon cas) et sont émotionnellement handicapés, je vous invite à dire des choses, vous avez beaucoup de choses à dire et j'ai un profond respect pour vous, voilà.

Essayez de dormir, et à demain

Solidaire, le 27.02.06 à 3h03 *

UN DIMANCHE GRIS... Et nous partons rendre visite du littoral neuchâtelois à mes beaux parents résidents à Sorvillier...

Arrivés à Tavannes nous nous arrêtons à la station essence... Et au moment de payer, une feuille sur le comptoir attire mon regard. Je vois *Boillat* et une fresque d'une ferme des Franches Montagnes. Une pétition je me dis... Mais en fait c'est un concours pour soutenir *La Boillat* et le prix est une peinture de Sylvère Rebetez (bien joué). Je joue, et je gagne quelques paroles sympa et un beau sourire de l'employée... Ouf, mon coeur est libéré... Si dans une station service, ils soutiennent les grévistes, on est sur le bon chemin.

Reconvillier: je tourne la tête pour voir que les affiches de grèves ont évolué. Ils sont donc encore là ces irrockuptibles. Les beaux parents... Discussion enrichissante sur la Boillat et son démon de Hellweg. Nous partons direction le *Soleil* à Saigne ou j'ai plein de potes. La brume nous enveloppe comme une camisole tout le long du trajet. Nos 2 filles on la dalle, et nous aussi...Un ptit truc passerait bien.

L'ardoise affichée, indique : "menu spécial Boillat samedi et dimanche". 3 sortes de spaghettis, de 10 à 14 francs, dont 10 pour le fonds de grève! 4 fois les spag donc, et en parlant avec un ami, celui-ci m'apprend que la "soupe" de solidarité de Lajoux pour les Boillats a rapportée plus de 13'500 francs. J'ai les larmes aux yeux de bonheur. J'ai pas fini mes spag, que 2 affiches sur une porte , bien en évidence, tirent mon regard. *Solidarité* avec une photo du photo club de Moutier, donnée, bien sur et imprimée gratuitement par une imprimerie de la région (désolé je me souvient plus de laquelle)! 10 francs pièce pour la Boillat!

Une autre en-dessous faite par un artiste connu, à 30 francs. Nous passons 3 heures à parler, échanger nos idées avec des amis... Après avoir refait le monde dans une juste version, nous arrivons à cette conclusion: la grève de la Boillat aura fait trembler la pyramide du système actuel qui, s'il n'écoute pas le message des grévistes et n'évolue pas, nous amènera tous droit dans le mur. Le retout vers 1 heure du mat' est toujours enveloppé de cette brume collante, les routes sont mauvaises, mais je suis un brin heureux au fond de moi... La solidarité, c'est pas du virtuel, ELLE EXISTE!!!

Un dimanche gris, oui, mais pas comme les autres... TOUS AVEC LA BOILLAT! ON VAINCRA!

Corinne, le 28.02.06 à 19h43 *

On est pas digne du soutien reçu.

C'est comme dans une compétition sportive. Eux sont dopés et nous, on marche à l'eau claire [...]

Je n'ai pas absolument pas honte d'être l'épouse d'un gréviste, loin de là. Si c'était à refaire, je repartirais tout de suite.

J'ai eu tellement de message de soutien, de solidarité,de lettre, de téléphone, de nuits passées à la 1, de dimanches à la 2 que j'ai peur que le vote d'aujourd'hui décoivent tous ces gens.

Comme je l'ai affirmé haut et fort à la manif.
Je ne sais pas quand, je ne sais pas ou, je ne sais pas envers qui, mais un jour, ils devront rendre des comptes

Merci à vous d'être là et d'accepter mes moments de désarroi, de doute, mon sentiment d'humiliation

Bien à vous

Groumpf, le 28.02.06 à 22h57 *

Bonsoir à tous,

Je suis un des 21 cadres licenciés, et je voudrais quand même préciser un peu notre sentiment (j'en ai discuté avec plusieurs de mes collègues) sur le vote d'aujourd'hui. Des voix se sont élevées pour dire qu'accepter la médiation revenait à nous mettre une fois de plus à la porte... Ce n'est pas le cas, soyez rassurés, nous serons aussi solidaires du combat pour la Boillat en dehors de l'usine que lorsque nous étions parmi vous. Et notre position n'est pas si inconfortable que ça puisque nous, au moins, n'aurons pas à reprendre le travail demain avec les sombres serviteurs de MH...

Comme l'ont déjà dit les autres blogueurs, l'important est de continuer à se serrer les coudes, et surtout pas de créer dans l'usine 2 camps opposés avec ceux qui ont voté "oui" d'un côté et ceux qui ont voté "non" de l'autre. Courage, et espérons que le jour où l'on verra enfin s'effacer le sourire arrogant de MH est proche...

Madame Belami, RSR 01.03.06

Si les ouvriers perdent [...], ils ne seront pas les seuls. Mais bien l'ensemble de la population Suisse.

Mattia Pelli, le 05.03.06 (commentaires de jb.zonez.ch)

Bonjour,

Je m'appelle Mattia Pelli et je suis un journaliste italien. Aujourd´hui "Liberazione", quotidien national, publie un article que j'ai écrit sur votre lutte. Vous pouvez le lire ici.

Résistez, on est avec vous!

Poème de Philippe Rebetez, Delémont

limaille de la colère
ateliers en alerte
l'ogre menace

la région est en éveil
des mains se serrent
il faut traquer la bête

se battre chaque heure
qu'offre le jour
faire gagner l'homme

d'ici et d'aileurs
des mots allègent
le fardeau de l'angoisse

la fonderie est aux aguets
les entrailles ouvrières
fomentent la résistance

Fred, le 06.03.06 à 14h25 *

[...] Je voulais aussi dire merci à mon fils, je lui ai foutu une de ces engueulée pour rien (un peut fatigué peut-être), je lui ai demandé pardon, on a chialé un bon coup et il m'a dit du haut de ses 10 ans, "t'es crevé papa, je te pardonnes, je t'aime, et continue, on l'aura ce monsieur qui veut tout casser" ... Après ça Martin, sache que tu m'as sur le dos, plus acroché qu'une sangsue...

Toujours Debout, le 07.03.06 à 22h35 *

Salut et merci à tous d'être là.

Moi je vis tout ça de l'intérieur et c'est un vrai film tragi-comique. En ressortant de ce m...... après un passage réconfortant à l'uzine3, je lis avec plaisir-soulagement-et-parfois perplexité tous vos messages. Et je dois vous dire que c'est réconfortant de voir qu'on ne nous oublie pas.

Parce que je peux vous dire - et redire - que ce n'est vraiment pas évident ces jours-ci la vie de "collaboratrice/teur" à la Boillat. Dans cette situation avec un nombre hallucinant de personnes manquantes (malades, licenciés etc) et une équipe de choc de dornachiens aussi incapables qu'inefficaces et prétentieux, il règne une ambiance à la fois tendue et irrélle. On arrive absolument pas à faire notre job. Même si on avait une motivation à 200 %, ce qui est de loin pas le cas, avec toute la meilleure volonté du monde, on y arriverait pas. Trop de compétences foutues à la porte en même temps, c'est irremplaçable [...].

Anonyme, le 08.03.06 à 18h53 *

On se demande si le Jura bernois fait partie du canton de Berne. Pratiquement aucun politicien de l'ancien canton n'a signé la déclaration de soutien. Pas grave ; le canton nous aidera quand nous serons au chomage.

Étienne de La Boétie (1530-1563)

Extrait du discours de la servitude volontaire, suggéré par blazydesbois

Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien !

Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !

Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies.

Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort.

Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.

Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ?

Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ?

Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ?

Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ?

Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ?

Mousse Boulanger, le 13 mars 2006 par e-mail

Bravo ! Je suis une vieille dame qui entre dans sa quatre-vingtième année,
c'est un vrai cadeau que celui qui m'est fait par les Boillat. Enfin, dans
un pays où tout le monde à peur, tout s'endort, un vrai mouvement de fierté,
de solidarité, de dignité s'est dressé contre l'avidité, le mépris de l'être
humain. Ce mouvement parti du Jura - je suis native de Boncourt - me va
droit au coeur. Merci et que la lutte continue.

Anonyme, 18.03.06 à 12h48

Aujourd'hui surprise, j'ai reçu une lettre signée par :
  1. N. Wuillemin et M. Gruenenwald
  2. P.-Y. Niederhauser
  3. Karl
L'émotion était tellement forte que des larmes ont coulé sur mon visage. Un message m'a particulièrement ému.

LA NOUVELLE BOILLAT A BESOIN DE TOI

Du fond de mon désespoir une lumière d'espoir. Je ne peux plus écrire tellement je chiale.
Merci les copains et copines.

Marc, 06.04.06 à 17h04 *

J'invite le peuple de gauche à défendre la dignité des travailleurs, la droite libérale à défendre l'industrie et la droite xénophobe a réclamer des mesures de contrainte à l'encontre des délinquants étrangers qui viennent voler le laiton des Suisses. En un mot, tous à la manif !

Maxime Zuber, inauguration du SIAMS à Moutier, le 9 mai 2006

"Plutôt que de céder à l’éblouissement du monde virtuel de la finance, il faut miser sur ceux qui, concrètement et quotidiennement, se battent à la tête de leur entreprise dans une région où ils ont leur racine et où ils ont tout risqué. Nos entreprises ne vendent pas du vent ni des chimères ; elles ne proposent pas de jeu stérile basé sur les mouvements de capitaux".
Discours de Maxime Zuber - inauguration du SIAMS - 09.05.06.pdf 22.83 KB

Giorgio Pagani, directeur de Premec, au SIAMS de Moutier, 11.05.06

"On est en très grande difficulté depuis plusieurs semaines, et je n'ai pas peur de dire que l'entreprise est en danger. Notre horizon de travail s'étend sur dix semaines. On navigue dans le brouillard. Ce qui arrive peut mettre à genou notre entreprise et conduire peut-être à sa fermeture si le groupe Swissmetal ne parvient pas à nous livrer."

Bernard Rappaz, rédacteur en chef de TRS multimédia et membre du Jury "La Souris d'or 2006"

source : http://tsr.blogs.com

" [...] Permettez cependant ce coup de cœur particulier du sous-signé, par ailleurs membre du jury : le blog « Une voix pour la Boillat » symbolise le meilleur de ce que peut offrir ce nouveau mode de publication. Comme tsr.ch vous l’avait raconté au début de la grève de Swissmetal, en janvier dernier, un certain « Karl » a décidé de tenir la chronique du combat des ouvriers de Reconvilier. Autour de ce blogeur qui tient à son anonymat c’est toute une communauté qui se retrouve aujourd’hui pour s’informer, partager, discuter. Alors que les médias traditionnels ont détourné leurs regards d’une crise qui n’en fini plus, ce blog est devenu une « place du village électronique » où le débat n’a jamais pris fin. « Une voix pour la Boillat » montre que l’outil blog est un lieu d’information mais avant tout un lieu de discussion. Appelez-les citoyens journalistes ou simple chroniqueurs de leur quotidien, ces défricheurs des nouveaux médias nous montrent que la blogosphère permet l’émergence de nouvelles voix qui n’ont pas fini de bousculer le paysage médiatique."

Petit Ours, le 29.05.06 à 17h54*

"...Nous pârtimes cinq cents puis, par un prompt renfort, nous nous vîmes cinq milles..." - Le Cid (Corneille)

Karl, le 1er juin 2006*

"Pourquoi n'y a-t-il pas de procès à l'encontre de Swissmetal, alors ? Parce que ceux qui en ont les moyens n'en ont pas la motivation et parce que ceux qui en ont la motivation n'en ont pas les moyens."

Raptor, 03.06.06*

Raptor après son accident.jpg

Photo du 10.06.06

A noter que Raptor a été victime d'un accident de travail le 31 mai 2006.

"nous vivons au niveau des presses une situation débile : depuis la reprise du travail, nous devrions tourner avec la loewy qui a été complètement transformée et améliorée,un grand travail a été fait pour la sécuriser ses dernières années : les enrouleurs(suppression du détecteur laser qui créait des accidents), le poste du séparateur de culot, le poste du contrôle et le tunnel de refroidissement qui a été informatisé, les convoyeurs changés a neuf et quelques "bricoles" que je ne vais pas énumérer ici,et en dernier lieu une nouvelle commande dernier cri qui a coûté la bagatelle de CHF 800'000.- environ peut être même le million . Cet investissement de 1 millions a été précédé par des investissements pour ces trois à quatre dernières années de l'ordre d'un million environ par année, à ma connaissance:

il y a environ 3 ans : les convoyeurs
il y a environ 2 ans : le tunnel
il y a environ 6 mois : la nouvelle commande

En gros c'est comme cela que ça c'est passé.

L'idée c'était d'avoir avec cette presse loewy la possibilité de presser tout les articles de la Boillat jusqu'à ce que la nouvelle presse de Dornach prenne le relai et d'arrêter la kluss sur laquelle pratiquement plus un rond n'a été investi, l 'entretien a été suivi cahin-caha surtout après la grève les choses se sont péjorées du fait que beaucoups des mécanos et des électriciens qui avaient une très grande connaissance de cette machine ont été licenciés, choses que tout le monde sait. La kluss est une vieille grand-mère qui nécessite des soins et une attention constants ; il y a une multitudes de pièges sur cettes machines et elle demande beaucoup de "doigté" (sans vouloir faire de l'humour noir), c'est une machine fatiguante de part sa vétusté. On a fait évoluer cette machine en fonction des nouveaux développements d'alliages, les problèmes de sécurité ont été très peu réfléchis sur cette installation(productivité oblige).

Henri Bols il y a quelque temps a convoqué une assemblée du personnel où j'étais présent. Au terme de l'assemblée, je me suis dirigé vers lui pour lui parler et ceci devant de nombreuses personnes ; je lui ai dit que j'avais appris que l'on allait redémarrer la loewy, je lui est fait savoir que si celle ci ne redemarrait pas au mois de juin, je serais dans l'obligation de donner mon congé parce que la kluss était devenue trop dangereuse pour moi. Il a pris note, a écrit quelque chose sur son calpin et m'a demandé de ne pas donner mon congé et que la loewy allait redémarrer au mois de juin. Ensuite, il m'a demandé où il y avait des problèmes de sécurité. Je lui ai décrit en gros les problèmes et je suis parti. Pour que les choses fussent un temps soit peu gérables, il aurait fallu pour moi redémarrer avec la loewy après la grève, mais cela n'a pas été possible pour de multiples raisons techniques et autres...

C'est clair, l'ambiance de travail n'aide pas à une saine prise de décision, et les moyens qui ont diminué nous handicapent à tous les niveaux. Normalement, je travaille sur la loewy et je me suis beaucoup impliqué au niveau de la sécurité, un des problèmes maintenant est que je n'ai plus d'interlocuteurs valables pour effectuer des changements nécessaires sur cette machine tant sur mon poste de travail que sur celui de mes collègues où des dysfonctionnements graves pourraient créers des accidents.

C'est bien clair tout cela c'est ma lecture de la situation et je pense que beaucoup de gens ne la partagent pas, à chacun sa réalité et ses priorités ; mais je pense que bientôt, cela sera sans moi..."

Fred, édito du 05.06.06 sur uZine3.ch

munch_cri.jpg

E. Munch, le Cri

Un cri, de désespoir, un cri d'alarme, un cri du coeur, en effet je pense réellement que certains Boillat sont au bout, et qu'ils peuvent tourner la boule, faire des choses inconsidérées tellement on se fiche d'eux depuis des mois. Ils réalisent qu'il sont sans travail, depuis mercredi, ils ont une telle rage que le dialogue, c'est fini. Personnellement, à la place de Monsieur Bols, je resterais à la maison pour maladie ces prochains jours ; ce n'est pas une menace, c'est une info pour éviter à certains de se mettre dans la m.....

Cher Monsieur, il faut que vous réalisiez que l'hêtre humain à des limites, je vous parle en tant que professionnel dans ce domaine, votre mobbing est inqualifiable, vous êtes complètement inconscient ?

Je ne puis imaginer que vous soyez encore à 100% réflexif, vous devez avoir pété une durite pour mépriser les gens à une telle allure, et moi, et d'autres sommes de moins en moins motivés à les retenir, vous allez finalement payer vos agissements imbéciles et irrespectueux. Nous allons continuer encore de faire un effort pour soutenir ce que nous croyons juste, c'est à dire le respect de l'autre et pas de débordements, mais là vous vous donnez trop de peine à saper notre travail. Si ça continue vous vous débrouillerez avec ceux que vous méprisez depuis si longtemps.

ndlr : Fred réagit à l'interview de Monsieur Bols, parue dans le Bund le samedi 3 juin 2006.

Orage mécanique, 08.06.06 *

Salut les copains, mon chef m'autorise à aller sur le blog de Karl pendant que ma CNC tourne... Ca c'est un chef !

Le conte de fées de Petit-Ours, 21.06.06*

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Je n’ai pas la prétention de remplacer notre ami Karl mais sur demande spéciale je vais vous raconter une petite histoire. En préambule je voudrais dire que certains font monter la pression de manière exagérée et infondée sur le blog. Ce n’est pas parce que certains habitués ne postent plus pendant quelques jours qu’il y a le feu dans la maison. Au contraire, je pense que tout va bien (madame la marquise…oui je sais elle est facile) dans le petit monde da la Boillat. Et pour utiliser une expression que d’aucuns utilisent peut-être du côté de Cologne où les voisins sont plus compréhensifs : « Alles ist unter Kontroll ».

Il était une fois un petit pays, la Boillatie où les gens avaient l’esprit soi-disant fermé mais vivaient heureux. Martin 1er, le méchant roi de la Teutonie, le pays d’à côté, avait des vues sur ce pays. Oh bien sûr ce n’était pas dans un but très avouable. Il voulait annexer la Boillatie, piller ses ressources et tout ramener en Teutonie. Mais c’était sans compter sans la farouche détermination des habitants de la Boillatie. Malgré tous les coups et toutes les brimades, les Boillatiens refusaient de capituler. Martin 1er envoya alors des mercenaires engagés en Gaule voisine. Henri IV, leur chef avait promis à Martin 1er de venir à bout de la mutinerie en quelques semaines. Malheureusement, il dû déchanter et n’obtint que de maigres résultats.

Un magicien du nom de Rolf aidé de son disciple qu’on appelait « l’expert » avait aussi voulu faire manger du chocolat spécial aux Boillatiens pour qu’ils cessent le combat. Malheureusement pour eux, ils ne voulurent pas manger de ce chocolat-là (oh lala) ce qui mit Martin 1er dans une grande colère.

Martin 1er se dit qu’il fallait changer de tactique. Il avait entendu parler de l’histoire du cheval de Troie. Non, n’allez pas croire qu’il avait lu le livre. Il aurait bien voulu, mais le titre n’était pas disponible dans la bibliothèque rose. Par contre, il connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu'un qui avait lu le livre (en fait c’est Samy qui connaissait quelqu’un mais n’allez pas le dire plus loin).

Mais revenons à nos moutons. Martin 1er se tapa rageusement la tête, poussa un grand HAAACHHH !!! puis ajouta : « Mais bon Dieu mais c’est bien sûr », le cheval de Troie ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Il connaissait un lutin de la forêt (ou peut-être un troll, on ne sait pas) qui connaissait la fée Christine Carabosse. Celle-ci fut chargée par le roi Martin 1er d’essayer de diviser les habitants de la Boillatie par tous les moyens. Grâce à la magie, elle se transforma en une ravissante créature blonde et pulpeuse. Elle essaya de faire comprendre aux habitants de la Boillatie que Martin 1er était un roi pacifique et qu’il ne voulait que leur bien (alors que c’était « leurs biens » qu’il voulait hihihi !). Ulysse avait su résister aux chants des sirènes en s’attachant sur son navire. Mais tous les habitants de la Boillatie ne pouvaient pas s’attacher car ils devaient vaquer à leurs occupations. Et comme de plus on manquait de fil ébauche pour s’attacher en Boillatie... cela compliquait sérieusement le problème. Certains commençaient à avoir leur jugement altéré par la magie de la fée Christine à force de regarder son miroir magique : "Dis-moi mon miroir Internet, qui est la plus belle ?". Il faut dire qu’elle ne manquait pas d’arguments.

Content du résultat, le roi Martin 1er envoya à nouveau son chef des mercenaires Henri IV au front. Certains habitants pensaient que - finalement - la Boillatie pourrait très bien être annexée à la Teutonie de Martin 1er. La résignation semblait avoir gagné les habitants. C’est alors qu’un événement extraordinaire se produisit. Un jour, le ciel s’entrouvrit et on vit apparaître un grand……..

Vous voulez connaître la fin de l’histoire ? Et bien mes chers amis Boillat, la fin de l’histoire c’est vous qui allez l’écrire. Elle sera ce que vous voudrez bien qu’elle soit.

Petit ours vous salue depuis son étoile.

P'tit patron, 30.06.06 *

Je ne suis pas un Boillat, je ne suis pas de gauche non plus, mais je peux vous dire que j'ai énormément appris par le biais de votre combat. JE SUIS TOTALEMENT REVOLTE, cependant, je ne voterai pas à gauche pour autant mais je ne voterai plus à droite non plus et surtout pas la droite libérale.

Je vous remercie infiniment, mes amis bloggeurs, mes amis de la Boillats de m'avoir enlevé le caca que j'avais dans les yeux. Dorénavant, je ne regarderai plus jamais le monde de la même manière.

Je pense ne pas être le seul dans ce cas et pour ça votre combat a été plus qu'utile. Même si tout semble perdu, le combat continue par le réveil des consciences encroûtées comme était la mienne.

VIVE LES BOILLAT, MERCI LES BOILLAT

Shrek, 01.07.06 *

Voilà aujourd'hui pour moi tout est dit.... Je ne regrète rien de ce que j'ai fait depuis le 25 janvier, nous avons essayé de sauver un fleuron de l'industrie de l'arc jurassien. Je ne pensait pas que ça prendrait autant d'énergie, de temps et d'émotions. Je part la tête haute et je peux regarder tout le monde dans les yeux.

L'histoire se souviendra peut être de ces femmes et hommes qui se sont levés contre ce paradis fiscal qui s'appelle la Suisse.

Aujourd'hui, j'ai honte de mon pays. Le mot est fort mais ça ne fait rien, je le pense ; il laisse des étrangers piller son économie en leur faisant des courbettes.

[...]

A tout mes amis et a ceux qui on soutenue la cause je leur souhaite bonne chance pour le futur.

Shreck vous salue du bord de son marais

Claire-Marie, 11.09.06 *

A bien des kilomètres de Reconvilier, "Une voix pour la Boillat" me permet d'être proche des ouvrières et des ouvriers (entre les murs ou hors les murs de l'usine la Boillat)! Chaque edito de Karl et les réactions qu'il provoque, m'apprennent à mieux percevoir les enjeux des relations, interactions, manoeuvres et/ou manipulations, qui existent entre ces mondes "à part" (et malheurement liés!) que sont le monde des ouvrières et des ouvriers, celui des patrons des finances, des industries, finalement du grand "capital"! Lorsque celui-ci est replié sur soi, comme toute institution, c'est qu'il a peur pour sa survie et que la valeur de ce qui est humain est, pour lui, chose morte. Mais la sève de vie reste dans les racines...

Avec toute ma reconnaissance

Un ancien Boillat licencié, 20.09.06 *

La Boillat vivra. Ce slogan est toujours valable. Les ateliers Boillat sont encore intacts. Ceux qui sont allés chez Busch-Jaeger ont constatés (comme moi autrefois) la vétusté des lieux et des installations. La nouvelle presse de Dornach est (il faut le savoir) un mouton à cinq pattes. Autrement dit, elle n’est pas prête à produire même si elle était livrée demain. Quand on voit qu’ils ne sont même pas capables de faire redémarrer la presse Loewy, celle de Dornach est vouée d’avance au vieux fer. SM sera en faillite avant la fin du montage de la nouvelle presse (comme chez Simonelli en Italie qui est tombé en faillite avec une presse neuve).

Alors courage les Boillat. Ayez confiance dans l’incompétence de Martinou et de sa clique de carnaval. La faillite de SM viendra tôt ou tard. Ne vous laissez pas décourager par ces quelques trolls. Grand merci à Karl pour ce blog fantastique qui est toujours bien vivant.

Oignon Rouge, 1er octobre à 12h18 *

en réaction au licenciement de Maria Wuillemin

Chère Maria,

Un message pour toi, un message pour te dire ma profonde tristesse, et la révolte dans mon coeur.

J'ai eu l'occasion de parler plusiers fois avec toi depuis janvier, et je me souviens en particulier de notre longue discussion après cette épouvantable AG du 30 juin, à Berne....

Tu as toujours été tellement claire, nette et courageuse dans ton combat pour la Boillat.

Comme tant d'autres personnes l'ont été aussi, et qui en ont payé le prix, un prix tellement lourd.

Nous qui sommes des soutiens extérieurs, nous ne pouvons qu'imaginer un tout petit peu cette souffrance, et ce peu que l'on peut imaginer fait déjà très mal.

A toi - et aussi à ton mari - je souhaite tout le courage possible, et beaucoup de force intérieure pour traverser à nouveau cette profonde et ignominieuse injustice.

Avec mes amitiés et tout mon respect pour votre combat.

Hommage à l’ouvrier en grève

Poème de Simone Schrameck Chatelain

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Photo : Sébastien Gerber
Reproduction interdite

Quand l’aube dans le silence se lève,
L’ouvrier, fiévreux, ventre noué,
Emerge de sa nuit agitée.

Son repos aussi fait la grève :
Tant de jours déjà ont passé,
Suscitant doutes et sombres pensées !

Il se demande, lui qui élève
Famille, projets et autres idées,
Comment vivre cette réalité ?

Le présent, ses plans, lui enlève.
Ils s’écroulent l’un l’autre sans pitié,
Les factures doivent bien être payées !

L’ouvrier aux abois, en grève,
Voudrait pouvoir parachever
Son travail où il l’a laissé.

Dans ce jour nouveau sans relève,
Les siens doivent bien aussi manger
Et puis vivre, croître et exister !

Déjà en 2004, en rêve,
Les dirigeants intéressés
Voulaient « La Boillat » sacrifier.

Mais que faire quand on vous achève ?
Quand Goliath, David veut tuer ?
Quand l’arrogance veut dominer ?

Qu’objecter aux chefs et leur glaive,
Lorsqu’ils cherchent à vous piétiner
Sans répit, sans humanité ?

Qu’opposer aux décisions brèves :
Transfert du site « Reconvilier »,
Loin là-bas chez des étrangers ?

Lui, l’ouvrier qui se relève
Malgré le crève-cœur enduré,
Voudrait croire encore, espérer.

Toujours, il vécut bon élève,
À trimer, se perfectionner,
À suer pour la qualité.

De cette usine, il fit une fève
De pur savoir non usurpé,
Reconnu dans le monde entier.

Vrai, il n’est pas de ceux qui crèvent !
Fier, il préfère encore marcher
Avec ses dents et poings serrés.

Avec lui, voire jusqu’à Genève
Toute la région s’est soulevée,
Acclamant sa lutte acharnée.

Car cette usine est comme la sève :
Rentable, elle nourrit la contrée,
Qui sans elle, sûr, va trépasser.

Levons notre verre de St-Estève
À l’ouvrier qui a œuvré
De tout temps à nos libertés.

Et avec lui, menons la grève
Pour conserver notre entité
Hors des diktats d’un faux marché.


Poème tiré du recueil «Paraboles & Fariboles», de Simone Schrameck Chatelain, disponible dans les librairies de la région, de même que chez l‘auteur par courriel à roul_ta_bosse@hotmail.com ou par téléphone au numéro 079 563 32 74.
Hommage à l´ouvrier en grève.pdf 34.89 KB
Crémines | Simone Schrameck Chatelain sort son troisième livre

Isabelle Faigaux, 7 décembre 2006*

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Bonjour à tous les boillat d'ici et d'ailleurs. Merci pour les petits mots sympas... Je suis très très fière d'avoir pu être à vos côtés, pendant cette lutte, et je vous laisse avec beaucoup de regrets.

Restez vous même ....des vrais ...!
Gros becs
Zaza
Swissmetal | La direction condamne définitivement le restaurant d'entreprise de la Boillat

Un pasteur de la région, 22.04.07

Bonjour à tous,

Je tenais à vous écrire ce dimanche matin pour vous dire que vous êtes pour moi des héros des temps modernes et des visionnaires sur un mal qui ronge notre société, celui de l’argent à tout prix. Votre engagement bénévole pour les autres est exemplaire.

Personnellement je n'avais jamais vu une telle chose, un tel élan de solidarité se manifester dans notre région. Vous nous démontrez qu'il est possible de s'investir pour les autres sans rien attendre en retour, et même plus puisque vous prenez encore des coups.

Je n'ai pas d'opinion particulier à donner sur la question de la Boillat, sauf qu'il me paraît évident que cette direction détruit des gens (j'en rencontre régulièrement) et une usine, mais je ne suis pas un spécialiste de la question.

Je tenais juste à vous dire merci pour votre engagement, ainsi qu'à tous les mouvements de soutien à cette cause. Vous êtes les porteurs d'un message d'espoir pour tous, prenez courage car votre lutte est effectivement digne.

Boillat du dedans (encore), 07.05.07

[...] à l'intérieur ça deviens toujours pire, tu vois des mecs qui flippent à mort. Moi je suis de l'après-midi cette semaine, mais je te jure qu'au moins 2h avant d'aller bosser, tu as la tension qui monte. Et le sommeil c'est pas terrible. Il y en a qui sont mieux que d'autres, ça dépend aussi de l'équipe dans laquelle tu es. On travaille en enfer... moi je cherche un autre job, mais la majorité ne cherche même pas ici. C'est fou ça.

Petit Ours, 12.05.07 à 1h11*

Comme pour beaucoup d’entre vous, voir le film « La Boillat vivra » était un moment d’intense émotion. Le flot d’informations fait que, même des moments aussi forts que ceux qu’on a vécu s’estompent dans nos mémoires. Alors quel joie d’en revivre certains par l’intermédiaire du cinéma. Et surtout le film a un grand avantage : il ne dresse pas de bilan, il s’intéresse aux gens. Et en plus il est bien fait.

Alors au diable les rabats joie qui ergotent sur l’utilité de la grève, et ceci, et cela…. Le simple fait de vivre une telle expérience humaine est déjà exceptionnel. Et le mouvement n’est pas fini. Le chacal voudrait faire mourir la Boillat par amputation mais pour l’instant elle est toujours vivante et c’est ce qui compte.

Le mot même de « Boillat » est devenu tout un symbole. Il n’y a qu’a voir avec quel zèle les sbires à Martin essaient de faire disparaître ce mot qui est devenu imprononçable pour eux. Le site de Reconvilier, l’usine de Reconvilier, Swissmetal Reconvilier, quel mal ils se donnent pour ne pas prononcer l’imprononçable! La Boillat n’est pas à eux, et bien tant mieux, LA BOILLAT EST A NOUS ! Le contenu peut-être pas mais le nom nous appartient. Alors on peut en user et même en abuser. La Boillat est le symbole identitaire de toute une région et même bien plus. Alors soyons fous, pourquoi pas un drapeau de la Boillat ? pas seulement pour les Boillats mais pour toutes les personnes qui défendent un idéal.

Et allons même plus loin. Imaginons que le mot entre dans le langage. En 2050 dans le Larousse, on trouvera la définition suivante :

Boillat : nom commun qui désigne une personne empreinte d’un idéal juste et désintéressé et qui lutte avec opiniâtreté et dignité pour y parvenir. Orig : usine suisse qui connu un conflit dur et fédérateur au début du siècle.

Alors, qui a dit que le mouvement de la Boillat ne sert à rien ?

Un ancien client qui compte plus de 30 ans de fidélité (29.05.07)

Chers Boillat

Et bien, on a fait le tour de la question, si on résume les derniers messages, nous avons l'histoire de la déchéance d'un fleuron industriel. Actuellement il faut décrocher le nom de Boillat sur ce machin, il fait honte aux vrais Boillat qui savaient ce dont nous avions besoin et nous livraient de la qualité.

Après bien des promesses de livraison non tenues, et finalement la livraison de camelote impossible à travailler, nous avons heureusement trouvé une autre alternative, Hellweg et sa stratégie a bien faillit nous entraîner dans sa chute.

Ce qui m'impressionne le plus, c'est le temps que vous durez en travaillant de cette manière.
Actualisé le 29.05.07 par webmaster
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