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Mémorandum de Swismétal : du "révisionnisme"
Dans le mémorandum, il est notamment reproché à Pierre Kohler et Maxime Zuber «d'avoir utilisé à leur profit le tourbillon médiatique déclenché par le conflit». Si le dernier cité s'est engagé, c'est, écrit-il, à la demande expresse et réitérée de clients, d'actionnaires et de collaborateurs du groupe. Pour lui, il s'agissait d'un investissement totalement bénévole correspondant parfaitement à la mission d'un élu du peuple: «Je ne vois pas quel profit j'aurais pu en retirer, à moins d'avoir accepté votre proposition ambiguë d'intégrer le conseil d'administration de votre groupe.» A l'époque, au terme d'une entrevue avec les deux politiciens, Swissmetal s'était d'ailleurs fendu d'un communiqué relevant que la rencontre avait pour but de mieux comprendre les réactions de la région jurassienne. Maxime Zuber rappelle aussi qu'au terme d'une autre séance, le groupe s'était dit prêt à examiner une offre d'achat de l'usine de Reconvilier formulée par des investisseurs sérieux que lui et Pierre Kohler s'étaient engagés à trouver: «Par la suite, vous avez écarté d'un revers de main les propositions qui vous ont été soumises.» Les accusations contre Elisabeth Zölch d'avoir failli à son devoir de membre du gouvernement en s'immisçant dans les affaires privées d'une entreprise? «C'est sur votre requête qu'elle est intervenue», rappelle le politicien. Selon lui, on ne peut pas réécrire l'histoire à sa guise même quand on est à la tête d'un grand groupe industriel: «Votre mémorandum s'apparente à du révisionnisme et son contenu ne supporte pas la confrontation avec les faits», conclut-il. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Sur le même sujet :Portraits :
Actualisé le 04.08.07 par webmaster
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