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Reconvilier | Démocratie en panne de démocrates
A qui la faute? Difficile de répondre catégoriquement. Car à l'heure d'énumérer avec application, on se retrouve rapidement face à l'infini. Président du Parti radical local, Bernard Füeg avait pointé, dans ces colonnes, un doigt accusateur en direction du conflit de la Boillat. Celui qui ronge les gens tel un cancer et les plonge dans un climat de peur et d'incertitude. D'autres invoquent notre société de loisirs, où labeur et engagement passent au second plan. Mais l'inverse est encore plus vrai: dans le monde du travail tel que nous le connaissons, quelle place reste-t-il pour les loisirs, la famille et le mandat politique? Les temps sont en effet révolus où le patronat encourageait son personnel à s'engager dans la vie civique. Le patronat a certes bon dos. Car on pourrait aussi citer nos partis politiques, bastions autoproclamés de la démocratie! Lesquels ne s'agitent généralement que deux semaines avant les élections pour mieux renouer avec une longue phase d'hibernation que leur envient les ours de la fosse ou des Grisons. Bref, c'est tout un système de milice qui vacille pour mille et une raisons. Comment y remédier? Payer davantage? Professionnaliser? Regrouper? Fusionner? Envoûter? Allécher? Les experts ont déjà tout envisagé, sauf la panacée. De quoi appréhender, après celle du prolétariat, la dictature du fonctionnariat? Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Sur le même sujet
Actualisé le 19.11.06 par webmaster
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