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Unia se veut pragmatique et attend des efforts de la direction
Les propositions formulées par Jürg Müller ont suscité de vifs débats au sein du personnel lundi, au point de repousser le vote à une date encore indéterminée en début de semaine prochaine. Elles vont pourtant dans la bonne direction, affirme M. Ambrosetti, qui concède que le syndicat n'a pas pu prendre connaissance de l'épais rapport, mais seulement des grandes lignes présentées par l'expert. Il juge que le maintien de la fonderie, même provisoire, est un motif d'espoir car sa pérennité devrait dépendre du marché et de la qualité du travail fourni. "La fonderie et la presse de Reconvilier s'avèreront peut-être rentable au vu du développement du marché, et dans ce cas la direction devra être prête à changer sa stratégie." Reste que cette dernière a perdu la confiance des travailleurs à force de menaces et de promesses rompues. Et il n'en est pas autrement chez Unia, note Renzo Ambrosetti. Mais il n'y a selon lui pas d'alternative, il faut croire en ces propositions. "Nous ne pouvons pas forcer Swissmetal à vendre l'usine, et une fermeture effective - comme M. Hellweg l'a menacé déjà plusieurs fois - n'est sûrement pas dans l'intérêt des employés concernés." La sincérité de la direction se mesurera à l'aune de ses réalisations concrètes. Le premier choix crucial sera celui du chef d'usine, prévient le syndicaliste. Si la direction commence par désigner quelqu'un ne bénéficiant pas de la confiance des employés, la situation n'aura pas progressé d'un pouce. M. Ambrosetti refuse l'hypothèse selon laquelle le syndicat outrepasserait sa mission en critiquant la stratégie menée par la direction d'une entreprise. Unia ne restera jamais les bras croisés en regardant une exploitation industrielle foncer dans le mur et des centaines d'emplois sur le point d'être anéantis, insiste-t-il. Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Ressources liées
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Actualisé le 19.11.06 par webmaster
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