Le groupe se fait taper sur les doigts par la bourse

«Cette erreur est due à une mauvaise interprétation du règlement. Nous l'avons corrigée dans le rapport 2006», explique Sam V. Furrer, porte-parole du groupe. Ainsi, Swissmetal a fait figurer le montant le plus haut d'un membre exécutif du Conseil d'administration, soit le président qui touche 62 500 fr. annuels. Or, l'entreprise aurait dû indiquer la rétribution du membre le mieux rétribué - Martin Hellweg en l'occurrence - qui a touché ces 549 319 fr. en 2005.

D'autre part, Swiss Exchange reproche encore à Swissmetal d'avoir présenté de manière incomplète les attributions et la délimitation des compétences du comité de révision et de ne pas avoir fourni les indications minimales sur les instruments de surveillance et de contrôle pour la révision externe.

SWX a remarqué encore dans sa prise de position que l'établissement des rapports périodiques dans le respect des directives applicables «fait partie intégrante des informations qui favorisent la transparence du négoce, comme exigé par la Loi sur les bourses et le Règlement de cotation. L'une des missions de la SWX consiste à veiller à l'application des principes de transparence imposée aux émetteurs.»

Dès lors, la bourse suisse a adressé un avertissement au groupe métallurgique soleurois qui avait défrayé la chronique par des grèves sur son site de l´'usine Boillat à Reconvilier en 2004 et 2006. Swissmetal a recouru auprès de la commission disciplinaire de la SWX, laquelle a rejeté la demande et confirmé la décision. «Nous avons fait recours car ces erreurs de détail étaient basées sur une mauvaise interprétation, et que dans tout le reste du rapport d'exploitation, tous les chiffres sont corrects».

Hasard des cours ou réelle influence de la nouvelle sur les marchés, hier, l'action UMS Swcheweizerische Metallwerke Holding AG a fait le plongeon dans la matinée, avant de remonter doucement la pente.


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