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Swissmetal Boillat | Pétition Boillat 2006Les listes cantonales vont être déposées la semaine prochaine
Le comité de soutien aux Boillats a décidé de remettre les pétitions aux autorités cantonales d'ici à la fin de l'année. En fait, les remises ont déjà eu lieu dans les cantons où la récolte a été la plus active. Avec 1'282 paraphes, le comité genevois avait été le premier à déposer le texte auprès de la Chancellerie cantonale, le 8 juin. Deux semaines plus tard (le 26), le comité bernois remettait ses 6'511 paraphes au conseiller d'Etat Andreas Rickenbacher. Ce fut ensuite le tour des Neuchâtelois (31 juillet), avec 1'437 signatures, puis des Vaudois (12 septembre), avec 2'241 signatures. La semaine prochaine, les comités cantonaux jurassien, fribourgeois, valaisan vont également remettre à leurs autorités respectives les précieux paraphes - respectivement 1'763, 472 et 186. Ce sera chose faite le 19 décembre à Fribourg, le 19 ou le 20 à Delémont, la date n'étant pas encore définitive pour Sion. Quant aux 855 paraphes provenant de Suisse alémanique, ils ne seront pas remis de manière officielle par un comité ad hoc, mais ont été envoyés dans les chancelleries respectives. Pour rappel, la pétition demande au canton de Berne «qu'il exerce son droit de préemption sur les actions de Swissmetal jusqu'à concurrence de l'usine de la Boillat». Aux yeux des pétitionnaires, l'objectif est de permettre «l'acquisition immédiate des actions à un prix non spéculatif; l'annulation de toutes les prérogatives légales et juridiques de Swissmetal sur la Boillat; la création d'une société d'utilité publique et sociale sous la responsabilité des cantons et des communes concernées». Mais la pétition s'adresse aussi aux autorités des cantons suisses «pour qu'elles décident d'impulser une initiative parlementaire demandant aux Chambres fédérales de revisiter le droit des sociétés pour y introduire la faculté des organes politiques du pays de protéger certaines entreprises et de les soustraire à la désorganisation économique consécutive à la maladresse ou au souci de lucre de leur propriétaire». Article précédent | Article suivant | Sommaire des articles Sur le même sujet
Actualisé le 16.12.06 par webmaster
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