Contribution à la compréhension du conflit à la Boillat
Par trois auteurs ayant exercé des fonctions dirigeantes chez Boillat puis Swissmetal.
Les auteurs du dossier
| Jean-Guy Berberat, lic.sc.écon. , de 1965 à 1997 , en dernier sous-directeur responsable des finances et de l'informatique chez Boillat |
| Peter Isler, ingénieur EPFZ, Dr. sc. nat. , de 1970 à 2000 , en dernier directeur responsable de la recherche et du développement pour le groupe |
| Paul Sonderegger, commercial HKG, de 1960 à 1998, en dernier directeur de Boillat et de Swissmetal Deutschland |
Notes d'intentions
En tant qu'anciens dirigeants de l'usine Boillat, alors entreprise indépendante puis centre de profit au sein du groupe, les auteurs entendent d'abord au chap. 2 exposer ce qui fait la particularité du site dans le domaine des alliages cuivreux, avant d'expliquer pourquoi ils réfutent sans équivoque la stratégie et les agissements des organes dirigeants actuels du groupe. Ils développent enfin au chap.3 les thèses suivantes:
- 1ère thèse : la direction actuelle de Swissmetal ignore autant l'histoire récente de Boillat que les facteurs qui l'ont conduite et peuvent encore la conduire au succès.
- 2ème thèse: l'acquisition de Busch-Jäger n'est pas justifiable dans une perspective d'entrepreneur industriel.
- 3ème thèse: la direction de SWISSMETAL n'agit pas pour la pérennité de l'entreprise. Sa politique à l'encontre du personnel le démontre clairement
- 4ème thèse: dans la crise qu'elle a provoquée, la direction de SWISSMETAL agit contre l'intérêt des clients et menace par conséquent leur existence autant que celle de l'entreprise elle-même
Les auteurs concluent que l'entreprise n'a ni perspective de développement ni même possibilité de survivre au sein du groupe Swissmetal tel que dirigé aujourd'hui.
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